En octobre 2022, le magazine de la ville de Franconville a publié un article sur l’exposition « Un ancêtre, un village » de l’Association généalogique de Franconville-la-Garenne.
L’article est consultable en cliquant sur l’image de la publication ci-dessous.
Le texte complet de l’article est retranscrit ci-dessous :
REDONNER VIE AU PASSÉ
DU 6 AU 16 OCTOBRE
L’Espace Saint-Exupéry accueille l’exposition « Un ancêtre, un village » de l’Association de Généalogie de Franconville-la-Garenne. Deux adhérentes nous dévoilent aujourd’hui en avant-première leurs recherches et nous racontent l’histoire de leurs ancêtres et de leurs villages.
Prévue en 2020, l’exposition de l’Association de Généalogie de Franconville-la-Garenne (AGFG) aura finalement dû attendre 2 ans avant de prendre ses quartiers à l’Espace Saint-Exupéry. Comme à l’accoutumée, l’association a souhaité redonner vie au passé et le faire vivre à travers des personnes, des histoires, des lieux. « Pour le thème de cette année, nous avons demandé aux adhérents de choisir un village d’un de leurs ancêtres, explique la Présidente du club. À partir de là ils devaient trouver un angle, que ce soit un métier, un monument, une coutume… » Au total, ce sont 23 départements qui seront présentés lors de l’exposition. Se balader au milieu des panneaux créés par les adhérents, c’est se balader au milieu de villes et villages de France et partir à la découverte d’une région, d’un métier ou d’une tradition d’époque.
« Nous voulions vraiment faire vivre la généalogie, nous raconte la Vice-présidente ce sont nos ancêtres les points de départs de nos recherches mais ce sont les histoires et villages de tous dont nous parlons. »LA PROVINCE AU SECOURS DE PARIS
C’est en Champagne-Ardenne dans le village de Montier-en-Der qu’est née l’arrière-grand-mère d’une adhérente. Si le village n’a pas vraiment joué de rôle majeur au cours de l’histoire, le lac de Der-Chantecoq a, lui, une importance vitale. Plus grand lac artificiel d’Europe, il a été construit dans les années 1960/70 pour protéger Paris des inondations. En effet, le lac est alimenté en eau par deux canaux : un principal, le canal d’amenée Marne et un canal secondaire, celui de la Blaise. Cette eau est ensuite rendue aux rivières par des canaux de restitution. En hiver et au printemps, pour assurer sa mission de régulation des deux rivières, l’eau est prélevée dans le but de prévenir les crues.
Un des ancêtres d’une autre adhérente né dans un petit village juste à côté de Clamecy dans la Nièvre, était facteur général. Loin de distribuer du courrier, il était en réalité en charge de l’apprivoisement de Paris en bois de chauffage dans les années 1750. « C’est en tombant sur son acte de décès que j’ai découvert son métier et j’ai commencé mes recherches pour en savoir plus sur son travail de facteur. »
À la fin du Moyen-Âge, Paris se développe rapidement et gagne beaucoup d’habitants. Le bois, combustible le plus utilisé à l’époque, vient alors à manquer et la capitale connait une pénurie. Les Parisiens se décident alors à s’approvisionner en bois dans les forêts du Morvan et, pour ce faire, ils utilisent une méthode populaire à l’époque : le flottage de bois. Dès lors, Clamecy se spécialise dans cette pratique et c’est son ancêtre, facteur général qui va représenter les marchands de bois à Paris, dans les ventes et sur les ports.
Pour en découvrir plus sur l’histoire des villages de France, des régions ou encore des métiers disparus, rendez-vous à l’Espace Saint-Exupéry à partir du 6 octobre. Les adhérents de l’AGFG, auteurs des panneaux que vous découvrirez lors de l’exposition seront heureux de vous dévoiler une partie de la vie de leurs ancêtres et, qui sait, peut-être celle des vôtres !AGENDA
EXPOSITION Généalogie
Du 6 au 16 octobre à l’Espace Saint-Exupéry
Du lundi au dimanche de 14 h à 18 h
ENTRÉE LIBRE ET GRATUITE